(Omps en occitan)
Mentions anciennes
- Ulmos (1026)
- Castrum de Ulmis (1242)
- Holms (14e s.)
- Homs (1536)
- Lou castel de Homs (1540)
- Omps (1544)
- Oms (1546)
De l’occitan òlm, l’orme
L’orme (ulmus en latin), a donné lieu à de nombreux toponymes souvent réinterprétés en homme (Névian, gué de l’Homme). En particulier ‘l’homme mort’ semble souvent avoir pour origine’ l’òlm mòrt’ en occitan. Le toponyme réinterprété sera lui-même à l’origine d’une légende racontant la mort d’un homme, qui confirmera la réinterprétation. Le glissement d’òlm (òume en provençal) en homme est vérifié en ce qui concerne le Serre de l’Homme, à Saint-Julien-en-Quint, dans la Drôme, appelé la coste de l’oulme en 1477.
La commune d’Homps, située sur une voie romaine empruntant elle-même une ancienne voie de l’étain (IIIe s. av J.C.), semblerait s’être développée à partir d’une vila romaine (dont on n’a pas de traces, connue sous le nom d’Aldomus. Homps se développa rapidement au point de former en quelques siècles une bourgade florissante et prospère. La ville connut un essor économique important à partir de l’achèvement du Canal du Midi, car c’était un des rares ports où l’on pouvait manœuvrer. De nombreux bateaux venaient y charger des barriques à destination de Bordeaux, Toulouse ou Sète.
Au loto, ‘la carrièra d’Oms’, c’est le n° 11 car ce village n’a qu’une rue !
Provèrbe : ‘Qui tèn tèn, la campana d’Oms’ (Qui sonne sonne, la cloche d’Homps)