(Malhac en occitan)
Mentions anciennes
- Maglacum 782,
- astrum rivi Putidi 1119,
- Malliacum 1142,
- Treminium de Riupude 1184,
- Mayllach 1244,
- Malachum 1257,
- castrum de Malacho 1271,
- Locus de Mailhia 1332,
- Malac, XIVe,
- Mailhac 1781.
Nom de personne romain + acum, ici Mallius ou Magilius
on peut penser à Mallius qui a donné Mailac (Haute-Vienne), Maillas (Landes) Maillat (Ain) …
Le suffixe -ac est d’origine gauloise, contrairement au suffixe -an qui est lui, d’origine latine. Mais les deux sont en concurrence en Languedoc pour les toponymes. (voir Wikipédia ). Quant au nom de Rivus Putidus, il est resté uniquement pour nommer le cours d’eau Répudre.
Le hameau primitif s’est donc développé à partir du domaine de Magilius, important propriétaire terrien de l’époque gallo-romaine. A noter que l’endroit fut aussi connu sous le nom de Rivo Putido (cous d’eau fétide, nauséabonde).
Sobriquet: las cojas de Malhac les courges de Mailhac. Au lieu de s’offusquer de ce sobriquet, les Mailhacois s’en sont emparé et fêtent ce cucurbitacée chaque année. On peut lire la légende de la courge de Mailhac racontée par Odette et Jean Taffanel sur le site de la mairie.
Comme aime à le dire Gérard Schivardi, son ancien maire, «Mailhac est le plus vieux village d’Europe». Ce qui est sûr, c’est qu’il a donné son nom à une période du Néolithique, le mailhacien. Grâce aux recherches de Jean et Odette Taffanel, on connaît le Cayla, oppidum occupé par les Elisiques. Mailhac porte les traces des Celtes, Romains, Wisigoths, Carolingiens et des vestiges Moyenâgeux.